Marcher, c’est juste un geste que l’on fait sans y penser. Une suite de mouvements qui s’enchainent, un pas après l’autre, de manière automatique. Nos pieds, nos jambes, l’ensemble de notre corps bougent pour nous permettre de nous déplacer.
Ce geste tout simple en apparence est, si l’on y regarde de plus près, d’une grande complexité. Il requiert de la force, de l’équilibre, de la coordination. Il nous a demandé plusieurs années d’apprentissage avant de le maîtriser. Nous l’avons appris « sur le tas », au prix d’un grand nombre de chutes, avant de réussir l’exploit de tenir debout sur nos deux jambes et de les bouger pour nous déplacer.
En fait, comment marchons-nous ? Notre façon de marcher est commune à nous toutes et tous, êtres bipèdes, et aussi propre à chacun·e d’entre nous. Elle évolue tout au long de notre vie, se répare à la suite des éventuels accidents vécus, s’adapte à nos habitudes de mobilité (ou d’immobilité 😉), se transforme pour refléter notre façon d’être au monde.
Marcher est un geste tellement essentiel qu’il influe sur notre état, sur notre santé. Utilisons donc le pouvoir thérapeutique de la marche en prenant l’habitude d’une pratique régulière. Marcher nous fait du bien, dans notre corps, dans notre cœur, dans notre tête. Et il est possible d’amplifier encore les bienfaits de ce geste en le pratiquant de la manière la plus juste possible.
Le geste juste de la marche
Il n’est pas facile de décrire de façon littéraire tout ce qu’il se passe dans notre corps pendant que nous marchons. Voici une liste des éléments principaux :
- le pied arrière propulse, grâce à une impulsion des orteils,
- le pied avant se pose avec douceur et légèreté,
- le tonus abdominopérinal est mobilisé, sans contraction excessive, et stimule la verticalité
- le regard porte vers l’avant, les yeux balayant l’espace,
- à l’arrière, la jambe s’étire complètement, jusqu’en haut de la fesse,
- à l’avant, la cuisse soulève le genou dans un mouvement fluide et régulier,
- la colonne vertébrale se redresse et ondule sans effort,
- le torse s’ouvre pour une respiration ample et profonde,
- la tête est parfaitement libre et mobile, le nez respire sans bruit,
- les bras balancent en alternance par rapport aux jambes,
- la nuque et les épaules sont souples et relâchées,
- les mains sont actives et présentes jusqu’aux bouts des doigts, en contact à chaque main,
- les lèvres forment un léger sourire 🙂
… vers la marche essentielle
Comment faire tout ça ? Cela demande de l’observation, de l’attention et… beaucoup de pratique. Les musiciens « font leurs gammes », les danseurs, les sportifs s’entrainent et répètent inlassablement leurs mouvements. Le geste de la marche s’améliore… en marchant !
Si cela vous inspire, je peux vous assister dans cette aventure passionnante. Cela fait partie de l’accompagnement que je propose dans mon activité de « caminologue ». Dans un programme personnalisé que nous pouvons élaborer ensemble, en fonction de vos attentes, je vous propose d’aller marcher ensemble et de pratiquer de nombreux petits exercices simples, progressifs, souvent ludiques, pour (re)mettre de la fluidité, de la légèreté, de l’élasticité dans votre démarche.
